Il est un temps où, sur chaque planète, dans chaque contrée de quelque taille quelle soit, se produisent des choses innatendues, nouvelles, où pour certaines, annoncées, les citoyens peuvent se préparer, alors qu'aux autres le temps est plus ou moins compter, voir la préparation inexistante. Tout doit être prévu à l'avance des choses, la prévoyance est de mise, l'erreur n'est pas permise, car croissent chaque jour les chances que cela arrive, et chaque jour le danger est plus fort, pouvant frapper à tout instant.

J'avais besoin de comprendre certaines choses... Et je savais que je devais partir, car mon incompréhension et mes interrogation me mèneraient au chaos et à la déchéance... Je ne le voulais, je tenais à trop d'êtres en cette planète nouvelle pour baisser les bras pour quelques questions... Toutefois il s'imposait une réalité, qui me paraissait fatalité : Je devais trouver la vérité. Et je ne la trouverais pas en Aquonden, comme dans aucune autre ville, telle qu'elle soit. Je la trouverais dans la Nature, là où les Orlunes vivent en paix, où les chevaux sauvages paissent en totale quiétude et où les loups rôdent tous sens aux aguets. Je ne savais pas encore où trouver ce que je cherchais, mais je devais quitter la civilisation pour retourner aux sources de chacun, là où tout à débuter un jour ou l'autre, quand la végétation à surgit des tréfonds de la planète et où les animaux ont commencé à se développer, bien des millénaire avant notre arrivée sur cette terre dans notre navette, bien avant même les fondation humaine sur la vraie Terre, qui sait seulement de combien d'année la vie d'ici date-t-elle ? Je doute seulement que quelqu'un le sache un jour...

Ma décision était prise, et je ne me résignerai pas à abandonner... Il fallait que je découvre la vérité, mais partir seule serait pure folie, même si la solitude fut longtemps ma seule amie et qu'il ne me dérangerait point de la retrouver, une certaine crainte de l'inconnu me scindait l'esprit dans un bouclier d'acier, n'ayant pour seule frontière que celle imposée par mon âme.
Pendant quelques temps, j'écrivait de ma plume d'encre de jais deux missives, que mes deux faucons prirent avant de s'envoler à tirs d'ailes vers l'horizon, disparaissant dans les nuages oranger de la fin du jour. Je ne savais si j'aurais réponse, mais je l'espérais au plus profond de moi.

La préparation commença, et je ne cessait de courrir à travers ma demeure, rangeant dans les bâts de selle de Météore quelques provisions et autres matériel qui pourrait êter utile, dont un grimoire de parchemin vierge, une plume et un encrier neuf, ajoutant en toute fin plusieurs morceau de fusain et un petit coutelas, avant d'accrocher ma monture dans sa stale et de partir me préparer.
Me lavant de fond en comble de mon plus vite, je revêtit ce que je n'avais porté depuis longtemps. Mon pantalon de jean's noir tout droit venu de la Terre, avant mon pull sans manche qui m'était légèrement petit, laissant la taille à découvert, passant par-dessus ma vaste de cuir et ma plaque thoracique, à laquelle était accrochée une longue cape noire à capuchon. Je ceindai à ma taille un ceinturon, portant le fourreau de mon épée d'ombre. Je passai rapidement une sacoche sur mon thorax, la sangle partant de l'épaule droite pour rejoindre la hanche gauche, le fourreau étant au côté droit de mon corps.

Je m'angoissais seule, en silence, perdue dans les méandres de pensées tourmentées par un nombre incalculable et innombrable de questions... Et la seule affirmation que je perçu fut celle qui me disait que je ne trouverait pas toutes les réponses en un jour...
Je ressortis, saluant mes divers animaux avant de quitter au grand galop mon exploitation.


Le nuage de poussière qui nous suivait masquait le temps de quelques instants les empreintes que mon destrier laissait dans le sol sec. Et, dans la fougue qu'il du contenir depuis si longtemps et qui explosa, il bondit la barrière d'un champ apparament en jachère et le parcourut à sa plus grande allure. Une senstation de liberté intense et pure nous prit tout deux, et ce ne fut que plusieurs heures après notre départ que nous débouchâmes enfin aux pote d'Aquonden, où nous pénétrâmes d'un calme pas, halentant tout deux sous l'excitation que notre chevauchée nous fit connaître, avant de rejoindre la place principale où j'étais censsée attendre les nouvelles de mes deux correspondantes...

Au fond de moi j'espérais et je patientait, mais l'Avenir seul sait combien de temps je devrai attendre...