Préambule : Plan de situation

Le lieu : la vieille taverne du port d'Aquonden…

La date : et bien ce soir évidemment…

Les protagonistes : et bien vous… fidèles habitués du comptoir et moi.

Mon nom est Prometeus, vieux brasseur fou vivant au milieu de ses poules dans une petite masure aux abords de la ville.
Erudit à mes heures perdues… certains me qualifieraient plus de ménestrel, de harpiste ou bien de fou du roi.

Et je suis ici pour vous raconter des histoires afin d’égayer vos longues soirées d’hiver en échange d’une bonne chope de bière.

Chapitre I : De nouveaux horizons

Alors comme ça vous voulez connaitre mon histoire… Et bien vous n’allez pas être déçus du voyage.

Tout a commencé par un beau matin d’hiver de l’année 2307. Une belle journée en perspective direz-vous et bien non pas pour tout le monde…

Ce matin là je me suis réveillé sur une plage, la bouche pâteuse, un mal de crâne insupportable, les habits en lambeaux  et trempé jusqu’au os.

Encore une bonne gueule de bois (ça se voit que vous connaissez bien le personnage) me direz-vous.

Et bien… non, pas du tout, pas cette fois-là (où alors à l’insu de mon plein gré).

Voyez-vous le problème ce jour-là  (parce que problème il y avait) c’est que j’avais beau me secouer mes pauvres méninges embrumés… pas moyen de me souvenir de quoi que ce soit … Qui étais-je ? Aucune idée, rien, nada, des clous…

Et bien me direz-vous, c’est là la fin de l’histoire, tu ne te souviens de rien donc voilà… tu nous a encore une fois arnaqué d’une bière pour une histoire vaseuse et c’est tout.

Mais non, laissez-moi parler ! comment voulez-vous connaitre la suite si je suis interrompu toutes les 5 minutes.

Donc, voilà, j’étais allongé sur le sable, dans un état physique pitoyable, vêtu d’une vieille chemise en lambeaux qui avait du être blanche un jour, d’un pantalon de toiles rapiécé au genou et un petit baluchon porté en bandoulière.

Je me suis dit : « Bougre d’idiot » (vu que je ne me rappelais même pas mon nom, je pouvais difficilement m’appeler autrement)
                      « tu ne vas pas passer ta journée le cul dans le sable à attendre que le ciel te tombe sur la tête. Allez bouges-toi ! »
Sur ces bonnes paroles, je me suis péniblement levé, épousseté mes habits et pensé :
                      « C’est bien beau, tu es debout… c’est un bon début, mais que faire maintenant ? »

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