Euh sauf erreur de ma part
On n'accorde pas avec le verbe avoir (sauf si le COD est placé devant) donc c'est bien "oublié"
Pour "quelque" tout dépend si on considère que temps est singulier ou pluriel moi je l'ai pris au sens jours, mois, années donc pluriel, donc avec un s
Pour rendez-vous c'est vrai qu'un tiret serait le bienvenu.
Mais bon côté orthographe je ne suis pas une référence
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Ben, "on ne VOUS a pas oubliéS" : "vous", COD est placé devant le verbe "avoir oublié" hein ( on a oublié qui ? réponse : "vous", masculin pluriel)!
"Quelque temps" est une locution adverbiale invariable.
Mais je dis ça et je ne dis rien ;-)
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Justification de "quelque temps" au singulier :
"quelque temps" = "pendant UN certain temps" = "pendant un temps qu'on ne peut ou qu'on ne veut préciser" = donc un temps qui N'EST PAS PRÉCISÉ = "pendant UN PEU DE TEMPS" c'est-à-dire "une durée indéterminée".
Le temps est donc INDÉTERMINÉ.
Avec "CERTAIN", l'indétermination est TOTALE, alors que, avec "QUELQUE", le temps indéterminé doit être de COURTE DURÉE. C’est la seule différence sémantique.
Quant à la SYNTAXE, le premier (certain) est un adjectif et le second (quelque) est un déterminant.
(Source : Dictionnaire Le Petit Robert)
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Entièrement d'accord (pour une fois) avec Ela sur ce coup-là :-)
Vu que c'est son métier, et à un haut niveau, on peut généralement lui faire confiance en matière de langue française.
Je n'ose d'ailleurs pas lui transmettre les horreurs rencontrées sur le module d'essai des volontaires, elle risque de croire que je les ai inventées !
Si elle est d'accord, je pense que tout texte officiel du site pourrait lui être utilement soumis avant publication, cela ferait tout de même plus sérieux.
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Pour en revenir au début, je suis d'accord avec Ela pour la question de Madamemim et je trouve que les joueurs devraient discuter un peu plus entre eux .
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Merci papa36 !
Achille a écrit : "Si elle est d'accord, je pense que tout texte officiel du site pourrait lui être utilement soumis avant publication, cela ferait tout de même plus sérieux."
Certes, j'accepterai avec plaisir si on me le demande ;-).
Mais je ne souhaite nullement m'imposer !
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Il y a des âges dans Exolandia comme dans la vie.
L'enfance, j'en garde un souvenir émerveillé: un monde limité, une petite famille où l'on se donnait la main pour avancer, où l'on avait la trouille d'experimenter les nouveaux niveaux ( qui ne l'avaient jamais été avant nous ) . Et toujours Franois devant, qui nous guidait sur les chemins qu'il défrichait. Et puis le quizz, où l'on se retrouvait le soir comme à un babyfoot autour d'une orangeade. Et puis le Chat qui nous tenait tard dans la nuit, Laetiti, Caju, Philo,ou d'autres. Et puis les première vacances où Athanaël qui venait de passer en seconde scientifique, a décroché. Le rentrée avait un petit goût de défaite.
Il y avait incontestablement un bonheur d'adolescence dans la joie qu'on avait à quitter la maison et à aller se perdre dans les dédales de ces 40 cases sur 40, qui n'avaient au début ni formes, ni limites, et dont on a tous construit solidairement le plan à tâtons...
Entr'aide et aventures, il était génial ce jeu. Un peu d'inquiétude quand il a fallu passer de 150 habitants à 300, mais on a le coeur large à cet âge ! Et puis c'était si drôle de s'inventer des rivalités entre villes ( La ville des pommes, notre grande concurrente, avec notre agent-double, Katia la grande-gueule débordant d'energie!), et des disputes vraies ou feintes entre bandes rivales sur le Forum interne, avec promesses de tortures en tous genres...
Avec les colonies on a abordé l'âge adulte. Partage des responsabilités , cooptation, organisation de départ, travail de groupe, on n'en revenait pas de notre bonheur à construire un nouveau monde! . Images de bateau, de mers et d'ouragans, d'archipels inconnus et impossibles à situer. Tous volontaires pour répertorier les îles, explorer les grottes, se risquer dans les quêtes ! Quel enthousiasme collectif pour ces lieux où, aujourd'hui, tant d'entre nous n'ont plus remis les pieds depuis si longtemps !
Mais aussi solitude acceptée et coupure d'avec notre joyeux passé en ville. Mais aussi part toujours plus grande donnée à la production, au temps de travail, aux objectifs de travail. Mais aussi clubs privés des posts: on ne se parle plus qu'entre copains d'une même colonie aux dépens de la conversation générale. En ville, certains se sentent un peu abandonnés...
Puis le temps long d'une mâturité immobile. On se pose des questions, on se retourne sur le passé et on s'inquiète de l'avenir. On râle, on s'exaspère et on claque les portes, ou la porte. On s'attriste du nombre toujours plus grand des absents, des départs, des vides dans les rangs autrefois si soudés. Peu de réponses à nos cris de colère ou de détresse.
Aujourd'hui, vieillesse du jeu. Après avoir beaucoup espéré qu'en hurlant on retarderait la mort, on accepte qu'elle soit possible tout en la souhaitant le plus tard possible. On a cessé de se plaindre, mais aussi un peu aussi d'espérer. On regarde avec tendresse le dernier jour d'une colonie qui ferme, on invente des jeux de société qui rassemblent les derniers petits groupes autour du bonheur d'avoir survécu jusque là. On ne s'en fait plus, on est à nouveau dans l'enfance: petites groupes, l'amitié c'est ça qui compte, et puis au bout peut-être une autre vie. Qui sait ? Ce n'est pas le moment de perdre la foi en LéonleCamé.... Souriez et goûtez avec optimisme et confiance vos derniers moments sous le soleil bleu d'Exolandia...
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