Une homme de très petite taille était assis sur le perron d'une petite maison à la façade décolorée par le temps, où des fleurs fanées depuis longtemps. L'homme semblait somnolant, et ses traits étaient cachés par une abondante barbe grisonnante, qui s'étalait sur un manteau suranné, défraîchi par de nombreuses années d'usage, dévoré par les mites et les rats.
De sa bouche s'extirpait une pipe de très petite taille, sur laquelle il tirait de temps à autre une boufée, sa seule occupation. Perdu dans ses pensées, il n'avait pas vu Linus s'approcher.

Le fringuant jeune homme semblait chercher quelqu'un, au vu de son air dévisageur. Il regardait tout autour de vie, cherchant le moindre signe de vie dans cette ville désertée. Les façades délabrées ne l'encourageaient pas dans ses recherches, pourtant Linus continuait malgré tout de fureter dans la ville.

Lorsqu'il arriva enfin à la hauteur d'Olivertheking, ce dernier ne put s'empècher de se moquer de lui.

Tu cherches toujours trop haut mon grand ! Lui dit-il en guise de salut, un léger sourire déformant les contours de sa bouche masquée par sa barbe.

Aide-moi plutot à me relever, et dis-moi ce qui t'amène ici.

Dernière modification par olivertheking (2006-04-09 15:10:45)

Le viellard saisit la main tendue par Linus, et tira dessus, vigoureusement pour son âge, afin de se relever. Pendant qu'il ramassait ses quelques affaires qu'il avait laissé traîner,notamment une boîte d'une forme étrange, OTK songeait à la nouvelle déclaration de Linus.

Margoth, ce nom me dit quelque chose ... C'était avant que cette ville ne soit désertée il me semble.

Ils avançaient parmi les ruines qui restaient de la ville, côte à côte. Le vieillard légèrement voûté atteignait à peine le bas du ventre du jeune Linus auquel il parlait. Voyant que celui-ci le regardait avec de grands yeux lorsqu'OTK (olivertheking) évoqua la désertion de la ville, il décida de lui raconter ce qu'il s'était passé.

Tu n'as pas l'air de savoir ce qu'il s'est passé ici. C'était il y a quelques cycles. Combien, je ne saurais te le dire avec exactitude. Je ne compte plus les journées depuis qu'ils sont partis, seule âme errante que je suis au milieu de ses ruines. Lorsque tu es venu pour le dernière fois à Checkbourg, la ville fleurissait, et les rues étaient bondés d'habitants toujours souriants. La ville respirait la joie de vivre, et la lutherie Checkbourgeoise était en plein essor. Mais tout cela, je te l'ai déjà raconté, et tu as pu le constater de tes propres yeux la dernière fois que tu est venu.

Peu de temps après ton départ, des pillards sont arrivés. Les gardes de la cité ce sont battus vaillamment, mais les assiégeants étaient trop bien organisés, et nos hommes trop peu entraînés. Cette attaque fut une boucherie, et la plupart des hommes Checkbourgeois périrent lors du dernier assault qu'ils donnèrent. Certains ont pu s'enfuir par le petit port qui est entièrement disparu aujourd'hui. Il n'a pas supporté les assaults des vents et des marées, et il y a quelques ceycles de cela, alors que je promenais mes vieux os sur la plage non loin d'ici, j'ai constaté sa disparition.

L'homme se racla légèrement la gorge avant de poursuivre :

Mais je m'éloigne de mon sujet initial. La bataille fut courte, et ceux qui n'avaient pu s'enfuir furent exécutés. Les femmes ont été violées et emmenées, et les enfants ont été vendus comme esclaves. J'ai pu survivre en allant me terrer durant plusieurs jours dans la forêt non loin d'ici.

Au fur et à mesure qu'il parlait, ils avançaient dans l'artère principale de la ville, où se succèdaient maisons effondrées, maisons délabrées, maisons insalubres ...
Au bout de quelques jours, ils sont partis, probablement vers un nouveau bourge, et tu peux constater toi-même ce qu'ils ont laissé. Voici l'histoire de ce village depuis ton départ, mais pourquoi as-tu cherché à me retrouver ?

Cesse donc tes enfantillages, Linus. J'ai depuis bien longtemps passé l'âge de jouer à celui qui ferraillerait mieux que l'autre.

Linus ne semblait pourtant pas vouloir baisser sa garde. C'éatit étrange chez son vieux compagnon. Lui d'habitude si posé, si calme, devenait plus pressant, comme s'il voulait forcer OTK à réagir. Se traits d'habitude si joyeux étaient devenu sombres et crispés. Etait-il possible que ... si cela était vrai, il fallait en effet agir au plus vite.

Voyons Linus, repose cette arme, tu n'en as pas d'utilité ici.

Faible tentative pour gagner du temps. OTK réfléchissait. La nature du jeune homme avait changé si vite qu'il ne sait pas si cela s'était produit. Etait-il possible qu'après tant d'années ... Et il ne rabaissait toujours pas son arme, OTK allait devoir agir, bien que l'usage des armes le répugnait depuis qu'il avait pu constater de ses propres yeux les dégâts qu'elles avaient commis à sa sacro-sainte ville.

Profitant des maigres avantages que lui conféraient sa petite taille, OTK fit un simple bond sur le côté, le dégageant de l'arme de son vis-à-vis, et se saisit son bâton d'une façon telle, que d'une impulsion donnée sur le sol, il tourna tout autour de Linus et se retrouva dans son dos, son bâton toujours en main, prêt à frapper.
je n'ai rien perdu de mes réflexes d'antan, Linus, et ce n'est pas parce que le poids de l'âge pèse chaque jour un peu plus sur mes épaules que je suis totalement inapte au combat. Repose ce que tu as dans la main, ce serait profitable à nous deux.

Un homme d'assez grande taille, les cheveux et les yeux sombres, vêtu d'habits usés par le temps et les voyages, les traits ne laissant paraitre aucune émotion sur son visage, avança dans la ville déserte, détruite... Le jeune homme avançait doucement à travers les ruines de la Cité. Il ne faisait pas de bruits, on ne l'entendait pas, ni ses bruits de pas ni son souffle ne pouvait être entendu, il était silencieux mais rapide...

Il aperçut au loin un vieil homme de petite taille et un homme plus jeune de plus ou moins la même taille que lui mais un peu moins âgé. Il crut les reconnaitre mais il préféra avancer et s'en assurer. Arrivé à leur hauteur, ou du moins à celle de l'autre jeune homme, il dit

Linus, Olivertheking...

PurePower les avait reconnu dès la première seconde où leurs regards s'étaient croisés, mais ne savait pas si ils l'avaient reconnu lui, cela faisait tellement de temps...

En recroisant le regard de Linus, PurePower repensa soudainement au jour où il devait être mort par l'épée de Linus, le Jour des Neufs Morts... le jour où les Sept s'étaient séparés...

Linus... il n'avait pas compris ou il ne savait probablement pas ce qu'il s'était passé... PurePower l'avait sauvé de la mort sans que celui ne sache qu'il devait mourir... Il avait empêché Margoth de le tuer par la flèche la plus pointue des Monts d'Or, il en avait sept, pour les Sept, une pour chaque membre... D'une tour, Margoth s'apprêtait à tuer Linus avec la flèche qui lui était destinée, celle où son nom était marqué dessus. Mais PurePower surgit et l'empêcha de le faire en poussant Margoth et en lui dérobant sa flèche, il le poussa dans le vide mais il tomba dans une charette remplie de paille.

Linus tourna ensuite son regard vers la tour et vit PurePower avec l'une des flèches de Margoth en main et crut certainement que PurePower voulait le tuer. Il partit dans les caveaux de la tour et toucha PurePower dans le ventre. Celui-ci s'écroula et Linus partit. Mais un moine guérisseur arriva justement peu de temps après le départ de Linus et soigna l'homme qu'il avait trouvé à terre. Il lui cautérisa sa blessure et lui donna une potion qui lui permettrait d'être remis sur pieds après quelques mois. Il ne se remit pas totalement de ses blessures et dût se rééduquer pendant des années. Ce fut qu'à la cinquième année après avoir commencer sa rééduquation qu'il put courir et rééutiliser les armes des Sept, reporter l'armure des Sept, parler... Mais cinq années passèrent encore pendant lesquelles il s'entraîna durement pour devenir meilleur.

Dix années... et ils se retrouvaient enfin, près de l'endroit où ils s'étaient vus pour la dernière fois...

Le cheval de la jeune felle avançait d’un léger galop sur la route sec, soulevant un nuage de poussière derrière elle…
Les longs cheveux couleurs miel de la fille soulevés par le vent n’auraient sus tromper sur l’identité de la cavalière…  Approchant tu trio, elle stoppa sa monture à une certaine distance et mis pied à terre… Ses vêtements d’un vert pâle avaient été confectionnés par un tissu qui semblaient aussi léger que le vent…

Une expression neutre peint sur les traits de son visage, elle se dirigea d’un pas ferme vers le trio… Une fois qu’elle eut atteint le groupe, elle dévisagea les trois hommes un par un de ses grands yeux bleus… Une étincelle malicieuse s’alluma alors dans son regard…

-    Trois bonnes âmes au milieu de nulle part… Je suis au bon endroit…

Un sourire se dessina doucement sur ses lèvres…

- Même si je m'attendais à ce que l'on soit plus nombreux...

HRP: Ce n'est pas que je te veuille te vexer Cornelia, enfin quoique je crois bien deviner d'autres noms sous celui- ci, mais il se trouve que seuls les membres du Fan Club d'Hori peuvent participer à ce RP... Non blague à part il aurait été mieux de demander par MP auparavant, parce que ton RP dénote un peu du coup...  Erratum toutefois, j'ai omis de préciser que le RP était privé, autant pour moi. Cordialement, Linus(oïdale) 

- Je ne sais pas... J'ai bien laisser quelques messages à nos endroits habituels mais il y a peu de chances que nous les y trouvions... Je ne m'attendais même pas à parvenir à te trouver Oliver...

Il eût un sourire chargé de mélancolie en portant son regard sombre sur ses deux compagnons. Les routes qu'ils avaient parcourus depuis les Jours Sombres avaient été longues et parsemées d'horreurs... Les Jours Sombres sous les terribles sévices des Hordes infectes du Margoth, cet étrange Seigneur de Guerre qui s'était un jour présenté sur les terres d'Exolandia... Son ouïe fut soudain interpelée par le galop d'un destrier, bientôt suivi du son d'une voix douce qu'il n'avait pas entendu depuis trop de temps...